Hymne à la Douceur,

Il a rendu une femme heureuse,
Il a mis un « homme » à terre,
Peut-être est-il heureux, sûrement n'est-il pas fier,
Blessé, écorché vif, je dois me relever et suivre mon chemin,
La vie n’est que défis, et j’en ai un de taille,
Reconquérir son cœur, est ma nouvelle bataille,
Et j’entends qu’on me dit : « Combat perdu d’avance ! »
La tâche n’est pas aisée, je dois le reconnaitre,
Pouvoir y arriver, sûr, me ferai renaitre,
Mais, je ne tenterai pas d’attraper un amour,
Pourquoi vouloir trouver ce qui dès lors n’est plus,
Non,
Ce que je cueillerai, c’est juste de l’estime,
Il parait que par-là, dans son coeur, tout au fond,
Par petite touffes éparses, elles tapissent la colline,
Ce sont des pousses dorées et aussi toutes fines.
C’est une fleur fragile, qui vous donne l’envie,
Envie d’aller vers l’autre, et de mieux l’apprécier,

Ô, Envie ! Etreint-la, envôute-la !
Qu’elle me tende sa joue, enfin là je pourrais,
y poser un baiser, et être libéré,
De toutes ces souffrances qui tant et tant me lancent,
Douceur, laisse-moi, t’inviter pour cette danse,
Et te faire tourner, te faire voyager,
Dans ma vie, dans mon être, dans mes délires peut-être,
Ô douceur, promet-moi, dès cet instant rêvé, enfin réalisé,
De ne plus me quitter, de ne plus disparaître…


fan