Alger le 20/04/2010

L’utile recherche
(dédie à Amediaz, mohamed rougie, et mostefa)
Trois concitoyens bien étrangers
Dans les vieux souvenirs plongés
Pour retrouver, ils s’étaient rangés
Aux difficultés ne point songer.

Une parcours, point de trace
Continuer, il fallait le faire
Sans papiers nul ne tenait en place
Et pourtant ils sont de cette terre.

Vint alors le départ pour Nador
A Oujda ils furent aux anges
Par route, hospitalité et décors
Les décrire point ne me dérange.

Ni grand ni petit, un monde ouvert
Le noble sourire venant du cœur
Miel, pain et thé beaux couvert
Qu’accompagnait le beurre du bonheur.

Brebis, boucs et chèvres non loin
La voiture louée les attendait
De galettes ils avaient besoin
Il ne fallait surtout pas s’attarder.

Des amis guettaient leur arrivée
Soucieux pour ces nombreux barrages
Tout content d’être enfin délivré
Après les embrassades, les bagages.

Trois nuits et deux jours ont suffit
Questions et réponses, convaincus
Les voilà prêt pour une nouvelle vie
Ils ne seront plus, individus ou intrus.

Mouloudi Mustapha