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     L'amour de ma chair -Roman - Pages 44-45 sur 250...
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Expéditeur Conversation
STANY
Envoyé le :  28/12/2009 22:59
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
L'amour de ma chair -Roman - Pages 44-45 sur 250...
En sortant de la chambre, elle rejoint Christiane et lui annonce qu’elle accepte son invitation, et que le soir même, elle préviendra les propriétaires de l’auberge de son départ le lendemain. Cette nouvelle comble Christiane de joie, et, les larmes aux yeux, elle vient embrasser Carole pour la remercier de sa décision. L’heure du rendez-vous chez le médecin approche, et elles sortent donc pour prendre le bus et se rendre à son cabinet. En apercevant Christiane, Claude, le médecin semble très heureux, et l’embrasse tendrement sur les joues.

« - Bonjour jeune homme, salue Christiane avec toute sa gentillesse. Claude, je te présente Carole, une nouvelle amie… Carole, voici Claude, le fils d’une camarade d’école, qui est restée comme une sœur pour moi.

- Enchanté Carole, dit ce dernier en lui serrant la main, Christiane a raison, elle est, pour moi, comme la tante que je n’ai jamais eue.

- Bonjour Docteur, répond Carole, séduite par la prestance de ce jeune médecin.

- Allons, vous pouvez m’appeler Claude, et dite moi ce qui vous amène ?... Un peu de fatigue peut-être ? Continue t-il, voyant que Carole hésite à répondre. C’est ce que je lis sur votre visage, vos traits sont tirés et les yeux rougis et gonflés.

- C’est exactement cela, intervient Christiane. J’ai tenu à l’accompagner, car elle traverse un drame en ce moment, qui l’a complètement accablée, et elle a besoin de reprendre des forces. »

Carole explique brièvement la perte de son fils, puis Claude rédige une ordonnance pour la remettre sur pied d’ici une huitaine de jours. Christiane promet à celui-ci de faire de son mieux pour prendre soin d’elle, et l’emmène à la pharmacie, après qu’elles aient pris congés du jeune médecin. La pharmacie n’étant pas très loin de chez Christiane, Carole accepte de continuer le chemin à pied.

« - J’ai besoin de marcher un peu de temps en temps, et ça fait du bien de prendre l’air, déclare Christiane. Toute seule, ce n’est pas intéressant, alors je profite de ta présence pour ce petit exercice, et je pense que pour toi aussi, une bouffée d’air n’est pas inutile.

- Je te remercie de prendre soin de moi. Seules, deux autres personnes se sont ainsi intéressées à moi, mon père, et puis Édouard. Ils doivent tous les deux être auprès de David aujourd’hui, j’espère qu’ils prennent soin de lui, comme j’aurais tant aimé le faire !

- Mais dis-moi, reprend Christiane avant que le chagrin n’emporte Carole à nouveau, que penses-tu de Claude ? J’ai comme l’impression qu’il ne t’a pas laissée indifférente ? Ou, alors est-ce que je me trompe ?

- Tu as raison, répond Carole en souriant, c’est vraiment un jeune homme charmant, et il a l’air si gentil !

- Il faudra que nous l’invitions à dîner un de ces soirs, vous pourrez faire plus ample connaissance.

- Pourquoi pas, mais ne penses-tu pas qu’il faille attendre encore un peu, je ne suis pas sûre d’être de bonne compagnie en ce moment, affirme Carole, devinant l’arrière pensée de son amie, qui lui avait annoncé auparavant que Claude était divorcé.

- Excuse-moi Carole, tu as raison, nous devons d’ores et déjà passer ce mauvais cap, et envisager de nouveaux projets pour ton avenir. »

Le reste de leur chemin se fait en discutant de tout ce que leur route vient de croiser, que ce soit des banalités sur la végétation, ou sur les aménagements de la ville. En arrivant, Carole informe Christiane qu’elle ne va pas rester dîner avec elle, car pour son dernier soir à l’auberge, elle va prendre un peu de temps pour remercier les propriétaires de l’auberge avant de les quitter. Christiane la laisse donc appeler Patrick, le chauffeur de taxi, et lui rappelle bien de ne pas oublier de prendre les médicaments que Claude lui a ordonnés. Elle aurait préféré être auprès d’elle pour cette première prise, mais elle va devoir lui faire confiance. A la demande de Christiane, elles vont faire un dernier tour ensemble dans la future chambre de Carole, afin de vérifier si toutes les choses que Carole va ramener trouveront une place dans les meubles, ou si il est nécessaire d’en ajouter. Carole rassure Christiane, si le contenu de ses deux sacs tient à l’auberge, où la chambre est plus petite, il n’y a pas de raison pour que ça ne rentre pas dans celle-ci.

Un coup de klaxon, et Carole se dépêche de quitter Christiane, qui lui souhaite une bonne soirée, et une bonne nuit. En rentrant à l’auberge, Carole demande à Patrick de revenir la chercher le lendemain matin, afin de l’aider à déménager de l’auberge pour venir emménager chez Christiane. Lors de sa soirée à l’auberge, Carole informe ses hôtes de son intention de les quitter, et les remercie pour leur chaleureux accueil. Elle gagne ensuite sa chambre, et sans plus attendre, fait ses bagages. Elle n’a pas oublié de prendre ses comprimés pendant son repas, et sa fatigue va grandissante, aussi, elle ne tarde pas à se mettre au lit. Voici plusieurs jours qu’elle n’avait pas passé une nuit aussi calme, elle est surprise de se réveiller le matin, juste pour l’heure du petit déjeuner, qu’elle descend prendre en salle.

Quand Patrick arrive avec son taxi, elle est toujours aussi étonnée de se sentir tellement plus sereine que la veille. Elle le conduit jusqu’à la chambre, où il prend les 2 sacs, tandis qu’elle rassemble ses derniers accessoires. C’est avec un petit pincement au cœur qu’elle quitte ce logement, où elle était arrivée pleine d’espoirs, et qu’elle réitère ses remerciements auprès des aubergistes et de leurs employés. Elle part maintenant avec de nouvelles perspectives, dont une moins prometteuse de bonheur que celle qui l’avait emmenée en France. Cependant, elle ne compte pas la laisser passer, puisqu’il s’agit de rétablir l’estime de ses parents vis-à-vis de ce voleur d’héritage, qu’elle ne porte pas dans son cœur ! La vengeance est un sentiment qu’elle n’avait jamais éprouvé tout le temps qu’elle a passé auprès d’Édouard en Amazonie ! Tous ces souvenirs reviennent à elle le temps de rouler jusqu’à la maison de Christiane, mais Carole trouve étrange de ne plus éprouver ses sentiments aussi forts que les jours précédents, c’est comme si ils s’étaient enveloppés de coton !

Quand elle arrive au domicile de Christiane, cette dernière est sur le pas de la porte, trop pressée d’accueillir sa nouvelle locataire. De la main, elle fait un petit bonjour à Patrick, qui vient de descendre les sacs sur le trottoir, et sourit à Carole qui vient de pénétrer dans la cour. Elle est amusée de voir Carole avec ces deux grands sacs de globe-trotteuse, qui ne sont plus du tout assortis avec la jeune femme, en robe légère, qu’elle a en face d’elle !
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 » L'amour de ma chair -Roman - Pages 44-45 sur 250... STANY 28/12/2009 22:59
     Re: L'amour de ma chair -Roman - Pages 44-45 sur 250... Antimythe 30/12/2009 20:52

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