La Morsure Royale…

Il était une fois, au maquillage prononcé
Le chateau d’une reine aux servantes dévouées
L’harmonie y régnait, le soleil en témoin
La chaleur parcourait d’un baiser les chemins...

Jusqu’au jour où un homme, vint s’allonger dans l’herbe
Une servante passant par là, vit la mauvaise herbe
L’aspergea du bon oeil, et l’envoya valser
Morsure du froid dans l’âme, il ne pouvait danser...

Le lendemain fût froid, le soleil ne vînt pas
La servante retrouva de l’herbe pétrifié
A l’endroit du chateau où l’homme fut jeté
Accablé de remords, la pauvre le chercha…

Mais ce qu’elle retrouva, crépuscule du chemin
A faire pâlir les contes de Pernot l’historien
L’homme frissonnait, de toute son âme il frissonait
Des tremblements incontrolâbles l’animait…

La servante le couvrit, de tout son tablier
Puis elle lui prit le pouls, les battement affolés
Reflétaient les frissons que son âme subissait
Assault après assault, le froid lui en voulait...

La pauvre fille tenta tout pour le réchauffer
Mais face au froid du Coeur rien ne peut remédier
Seulement une âme royale aurait pû provoquer
Et forcer l’âme de l’homme, pour elle, à résonner…