Fatale promenade au goût de symphonie
Tu m’entraînes soudain au plaisir du concert ;
Au kiosque, un baladin étale ses viscères
Pour parler sans pommade aux gens sans baronnie.

La musique parade et nous met le repère
De l’artiste mondain qui parle de sa vie.
Je balance ma main sans cacher mon envie
De rejoindre l’estrade en jouant le compère.

Le monde importe peu pour parler de son cœur
Il suffit d’un bon feu et jamais de rancœur.
Donnez moi, bons lecteurs, le goût de revenir.

Les pommiers sont en pleurs et chassent les abeilles
Qui reniflent les fleurs pour emplir leurs corbeilles.
Animez ces acteurs qui quêtent un avenir.