Plume d'or Inscrit le: 10/11/2008 De: Royaume de l'espoir Envois: 1003 |
LE RETOUR Le crépuscule bouscule le soleil Et étouffe ses derniers reflets Alors que mes yeux sans sommeil Courent dans la bruyère et le genêt La Provence est un pays sans pareil C'est dans ses bras que je suis née Notre maison est là avec sa treille Et son cypré par le mistral malmené Est là ,même la bonbonne vert bouteille Qu'enfant,j'ai maintes fois dessinée Je pousse la porte,ô combien vieille Et ma main s'attarde sur le bois buriné Dans son fauteuil,ma mère sommeille Mon entrée,elle ne l'a pas devinée Maman,vous me manquiez toi et Marseille Relève ta tête par le chagrin inclinée Raconte moi, comme quand on veille La Provence au coin de la cheminée Fais moi oublier monts et merveilles Je veux rester là où je suis née Me manquaient lavande et abeilles Longtemps dans mes rêves imaginées Je veux comme avant quand on veille Être dans tes bras,me sentir câlinée Me fondre en toi quand je sommeille Sous ton regard par l'amour illuminé Demain nous guetterons dès mon réveil A la porte,je le sais,tu l'as deviné Le plus merveilleux des soleils Maman,ta tête ne sera plus inclinée
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