Plume d'or Inscrit le: 19/2/2009 De: dans l'air la terre l'eau le feu Envois: 1023 |
Ho ! Mon amour emporte-moi
Me voilà , encore enfermé, Dans un cloaque d’atrium! La folie qui m’accompagne , jamais ne m’a trahit Même dans la transe Où seul le ciel est silence .
Ils ont choisi ma douleur Rien compris à ma candeur Malgré tout je ne peux les haire Mais le point est un lourd fardeau à blêmir .
Tel le petit Pierre qui cria aux loups, Le peuple est devenu aveugle aux fous, Car même le vent est coupable de souffler, Il laisse l’impuissance de son chant dans les futaie .
Vite ! Débarrassions-nous de lui ! De sa nuit ! De son cœur ! C’est un ennemi , Son ombre hante les ténèbres et caveaux!
Celle que j’ai tant aimée m’a ensevelie Sous un tas d’injuste feu de buis, Répétant dans des cordes qui grincent Que cette patience est un coucher de soleil éteint !
J.V
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