rythme dégoulinant
les molécules se réchauffent
dans l’air chaud
à la vitesse du train sur le point de dérailler
étourdissant de possibilités de rendez-vous manqués
les poissons flottent
à l a surface de l’eau
couleurs "décomposantes"
yeux blancs d’arrêt
les poissons flottent doucement
sur mon espace-temps
le corps en pause
pose les particules squelettiques
le regard à l’arrêt-stop
se fixe sur la beauté du monde
avec ta mère qui dort
toutes deux à l’arrêt
dans un espace-temps sec et lent
une bulle d’air échappée
te garde le silence
comme une sentinelle
aux parois rebondis
où les bruits n’entrent pas
écouter le silence accompagner la vie…
Chantal, 29 juin 2009
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Nous ne voyons pas les choses comme elles sont , nous les voyons comme nous sommes. Anaïs Nin
Toile: http://perso.modulonet.fr/~cavazza/index.htm