En me contemplant des cieux
Tu m’as ouvert les yeux
Mon reflet m’est parvenu
Ainsi me suis-je vu nu
Tes larmes ont creusé
Les paysages aujourd’hui sinistrés
Et tes rires ont perduré
Jusqu’au fond des montagnes vallonnées
Toi seul possède la clef
Que jalousement mon cœur cache en secret
Tu deviens paradoxe divin
Quand mes mots te cherchent en vain
Tu reviens et repars aussi vite
Qu’un voleur qui prend la fuite
Alors même que l’odieux criminel
N’est que ce sentiment charnel
Qui inspire les plus émouvantes
Des comédies les moins apaisantes
Emouvons-nous êtres! de ressentir
Passions qui languissent de nous punir
Car l’inconscience est hargneuse
Avec ceux dont les idées sont haineuses.
Voila ce qui se passe,
Quand tu t’en vas…
Ton souvenir me rend lasse,
Je ne fais plus un pas…
Je te renie, je te hais, je te chasse,
Et la tête tournée vers le ciel…
Je rêve que la vie est douce avec toi,
Comme-ci les maux étaient artificiels…
Je rêve d’oublier ce qui me retient à toi,
Je ne compte plus passer les heures,
A me dire que tu es un leurre…
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Reasons beyond reason.
Ame.