Mes amies de l'ombre,
Je me trouve comme un arbre ,
Emputer de ses branches
Une à une elles ont plié
Une à une elles ont cassé,
Abimées, par le froid glacial des mots.
Elles, sont cachées sous l'écorce
Cachant leurs douleurs atroces,
Par un geste désespéré je voudrais les ramener
De mes mains, aux doigts noueux
Je tente plusieurs approches infructueuses
Mais , mes tentatives restent vaines,
Et ma colère se déchaîne
Ce vent glacial d'automne,
Finis de faire tombait les espoirs
Comme des feuilles mortes
Et ma supplique avorte.
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