Je suis pris dans une cage blanche
qui d’un seul coup m’a enfermé.
Les barreaux du ciel me sont tombés
beaux et gelés et comme une avalanche.
Maison et village se sont enfoncés
dans cette resplendissante blancheur
qui a tout submergé avec ferveur
et qui s’est répandue dans la contrée.
Il n’y a ni bruits ni mouvements,
pas de visites, même pas la factrice.
Je me trouve dans une solitude propice,
quelle chance que j’aie des aliments.
Comme ça je vis un moment tout retiré,
ermite moderne dans un pays tout enneigé.
----------------
Freddie, Thèze - Haute Provence