Re: San toit ni loi.
Geneviève, Thiérry, Kader, Soso, Galia, Aline, MERCI!!!!!!!
A vous tous: toujours cette impression d'ultime...
Délibéré au 8 décembre...
C'était dur, déjà de parler devant la salle des causes perdues, devant les autres gens dans la même situation, mais Madame le très jeune et jolie Juge m'a entendue, écoutée, avec bienveillance, parlant elle-même de cette solution possible du "rétablissement personnel"...tout en laissant entendre que, de toutes manières, j'avais malgré tout l'air en forme, assez jeune pour payer...
Larmes amères...
Dans tous les cas, je l'ai "in the baba"...Si je suis mise en congé longue durée pour tenter d'échapper aux créanciers, je me retrouve dans trois ans en invalidité...Perspective zéro, élever les enfants zéro, projets divers éro....
Si je suis condamnée à payer, idem, avec aucune aide...
Même mon petit docteur a reconnu qu'il voyait un grand mur noir devant moi...
Le seul rayon de solei: il m'a encore longuement prise dans les bras après l'arrêt de maladie et le solupred prescrit, because laryngite, un malheur n'arrivant jamais seul...
Que de la compassion, Ã votre avis?
----------------
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...