Dauphinois

Hé, hé, boughmiga, arrête-toi,
Arrête- toi, que je te dise,
Ce que ni Mohamed, ni Bouda,
Ni le christ, ni Moïse,
N’avaient cessé de le dire,
Comme ce langage Dauphinois,
A l’intention de Boughmiga.

Depuis longtemps, je t’observe,
Dans tes fameuses acrobaties,
Et je te confie mes réserves,
Au sujet de vos manies.

Vous autres humains intrus,
Ingrats, aveugles et têtus,
Survenus tard sur la terre,
Après les grands dinosaures,

En vous vous donnant des droits,
Vous vous êtes aussi faits tort,
Détruisant et polluant encore,
Cette donation de Dieu en bas,

Cette belle nature pleine de vie,
Ce bleu du ciel et ses étoiles,
Ce tout, infiniment beauté fractale,
Que vous remplissez d’ennui,

Allez ressaisissez vous Boughmiga,
Mamadou, David et François,
Profitez de cette occasion dernière,
Vivez et laissez vivre sur terre.

Lihidheb mohsen
Zarzis Tunisie 15/12/03