Dans des lieux pléthoriques, l'intellect fascine
Entre l'élision et la nuit soupçonneuse
Ce que l'expression a de plus sanguine
Dans l'espace de la raison tendancieuse.
Le long d'incorporelles visions ésotériques
S'interroge le temporel effacement
De la pureté profane au profil classique
D'un regard enneigé, lié, éperdument.
Une femme au corps d'orange sculptée
Au poudroiement d'un jardin d'omniscience
Trouble le visage labyrinthique immergé
D'un docte, au fil de son errance.
Au sens vertical de la patience effective
Un iceberg tourne dans la main du sort
Sous un ciel peint par option sélective
À l'heure où l'hypothalamus s'endort.
Et des bouches se mordent en silence
En altitude, lorsque les phrases se vident
Dès l'horizon qui passe entre les sens
À souffler Bergson et la matière aride.
Malgré la voix conciliante du présent
La mémoire se fissure de vagues théories
Aux lèvres fines du savoir fluctuant
De l'ignorantin au parfait érudit.
Le cerveau est rétif et redeviendra nimbe
Traversé de parfums et de chair animée
Que caresse l'humus, que le pouvoir regimbe
Au-delà des voyelles, aériennes, azurées.
Le sable tombe des horloges muettes
Comme rit la poussière, au terme de la rime
La langue lave les passions secrètes
Au lendemain d'un rêve florissant de l'intime.
Par degrés, le doute proroge l'imaginaire
D'une vague parole au creux des métaphores
Quand transitent les vers au ventre de l'hiver
Épuisant inspiré d'un cri de matamore.
Tel éclair spirituel au vertige de l'idée
Profonde empreinte dans l'océan des apories
Au détour de l'écho d'un miroir incurvé
Où viennent se poser les lettres de la vie...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...