Plume d'argent Inscrit le: 2/10/2007 De: dans un coin de ta poitrine (Lille) Envois: 310 |
Hep! toi qui es tout seul! (fin) Tu as beau inventé toute une philosophie Sur ta façon de vivre, Toi qui te mortifies En étant tout le temps ivre, Tu sais au fond de toi Que tu n'as jamais choisi De devenir aussi libre.
Tu as beau rire, tu as beau faire, Ton coeur continue de pleurer Comme un enfant qui a faim. Le paradis des autres, C'est ton enfer; Ce sont leurs idées qui t'on emmuré Comme coupable d'avoir faim.
Je pense que si j'étais à ta place, J'égorgerais le premier riche qui passerait, Je lui prendrais son palace, Et sa femme je la baiserais! Je rendrais le mal Que la société m'aurait fait, Avant de me faire fusiller par la police, Et de finir comme un fait de société, Six pieds sous terre, Bouffé par les vers, Dans un satané cimetierre.
Hep! toi qui habites dans une voiture, N'oublis pas ce mot qui délivre Du servage de la vie Et de son criminel futur; Retiens-le, rappelles-en toi Quand tu auras faim Ou quand tu sentiras perdre la foi;
Ce mot, partout tu le trouveras, Mais jamais tu ne le connaitras, Jamais plus tu ne ressentiras La douceur de la peau d'une femme, La chaleur des corps souillant les draps, Si tu t'obstines à rester loin de la flamme Qui réchauffe tous les corps qui ont froid.
Organik
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