Je repousse le temps
Qui me gronde autant
Dans ce vaste monde
Que j’ignore maintenant
Mon cœur saigne
Me ronge le sang
Qui coule dans ces veines,
Un pauvre passant
La vie passe devant moi
M’échappe, me dépasse
Me laissant ce désarroi
Et ta main tendue
A moi depuis longtemps
Me reprend le soleil, le jour
Et même les bonbons
Les navires des safires
Ramenant sourires et chansons
Ta main tendue
Me reprend ces roses
La beauté des proses
Me laissant ces chevelures
Nageant dans l’hypnose
Ce sentiment inconnu
Ce sentiment morose
M’arrachant le cœur
De ce fond si vieux
Depuis des siècles
Depuis longtemps amoureux
Me laissant une larme
Sur une joue assombrie
Et une goutte de ton sang
Sur ma main meurtrie.

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Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .