Les tourterelles
Ă€ chaque minute de temps libre
J’arrête mon regard sur leur nid.
Perché sur un arbre en équilibre,
Toujours caché, sans cérémonie.
Abritées du soleil par des feuilles
Elles se cachent, craignant les pies.
À côté, un joli chèvrefeuille
Les masques, Ă la vue des chipies.
Je n’entends plus de roucoulement
Un profond silence est de rigueur.
Il n’y n’aura plus d’accouplement,
Captives d’une douce langueur.
L’une après l’autre, elles vont couver
TantĂ´t dans un sens, ou dans un autre.
Nuit et jour sans se désavouer
Moi, je les protège en bon apôtre.
J’aimerais tellement des naissances
Je suis comme un enfant devant eux.
J’espère qu’elles auront de la chance
Avec mon aide, et celle de dieu.
Écrit par Daniel LEFEBVRE
Le 09.06.2023
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