Puis un beau matin, tel un vaillant pèlerin On prend le bâton pour se remettre en chemin Les cailloux qui entravent notre route à jamais On les accepte peu à peu, on fait la paix.
Se dire qu'on ne sera jamais plus comme avant Ne plus se juger mais se respecter Voilà le chemin ardu de l'acceptation Il sera long, il sera dur et sans compassion.
De la maladie se faire une amie Que l'on accueillerait sans aucune condition Telle est la route qu'il faudra se tracer avec conviction Pour profiter chaque jour du reste de sa vie.