Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
Morgane et Merlin Un fragment d’âme où le merle, l'Un, s’associent Ah ! Lis, mage ingénu, hèle Ève, ô, un grimoire ! À l’image un geai nu élève, haut, un gris, moire Reflets aux feuillets fous où sombre un piaf aussi !
C’est l’innocente à pomme et le pépin se mange ! Arthur un beau matin tuera dans une noce L’alchimie qui te lia au pays cachant l'os De dragon l'enflammant comme flamand teint ange
Cygne et c’est un signe à peindre de blanc l'étant Que s’aime antique un lacs aux brillants comme étang Semant émaux des mots dont le camé se drogue*
En poète perlant pour le ciel un collier Du dais des étoiles d’ermite en l’atelier De vers pour la morgue, Anne, ou pour l’année moins rogue*
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(*N. B. : Théophile Gautier a écrit le recueil « Émaux et Camées », les camées étant des médaillons. « Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » m’a également inspiré, Merlin quitte de temps à autre le château d'Arthur pour vivre en tant qu'ermite des crises de folie dans la forêt celtique au contact de ses animaux chéris)
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