Naître . . .
Naître
Tu es né fil ténu, une laine tissée
Au chaud tu es tout nu dans ton cocon douillet
Poussant ton premier cri dès la tête expulsée
Prenant ta vie en main dès le beau mois de mai.
Ouvrir tes grands yeux clairs aveuglés par le jour
Où perce la lueur de ton premier Amour
S'effleure tendrement ton baiser à son front
Couvert de son regard, tu entends ton prénom.
L'émotion est grande et l'ange la ravit
Eclairant son esprit d'un matin ébloui.
Comblée est cette femme et vit son temps présent
En cueillant ce bonheur aux souffles de printemps.
Sa présence est magique, il s'endort à merveille.
Le chant d'une berceuse apaise leurs deux peurs
Et en rêve il la vêt d'une robe vermeille
Recouvrant leurs chagrins, ils se bercent leurs coeurs.
Pascal.