J'ai gravi l'imposant mur de la guérison
Au songe arachnéen de mornes souvenirs
J'ai accroché mon âme aux ailes du désir
Pour atteindre les cimes de la méditation.
L'infini créatif, d'un ciel d'opaline
Où je sculpte la nuit en sa magnificence
M'exalte, jusqu'au poème, en son essence
Libre à cueillir la pensée, cristalline.
Au liseré des mots, d'impressions étoilées
Je voyage à travers des champs crépusculaires
Où fleurissent des corps de pluies imaginaires
Esquissant un sourire à mon regard posé.
Ce sont des transes saines, où, apaisé, je vaque
Loin des abysses extrêmes de la décrépitude
Somatisant la vie de pleine solitude
Au feu substantiel d'ivresse dionysiaque.
Des phonèmes se meuvent aux confins de l'espace
Lumières de l'esprit en son embrasement
Irisant les miroirs, traversés par le vent
Qui souffle sur les seins des déités, de glace.
Je versifie, ingambe, au cœur de la raison
Aux chuchotis d'amour, aux voix de ma mémoire
De l'épure du sommeil que caresse l'espoir
Ensoleillant l'instant qui naît, à l'horizon...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...