Mes rêves brisés,
Ils sont arrivés un à un dans ma vie
Je les espérais depuis très, très, longtemps,
Ces joies alors comblaient toutes mes envies
En m’entraînant au plus haut des firmaments.
J’étais très heureux enfin ! j’avais l’espoir
De posséder le plus beau des avenirs.
Je sortais définitivement du noir
Ou je vivais sans jamais rien détenir.
Maintenant, ils étaient là pleins de bonheurs
M’apportant chaque jour beaucoup de fiertés.
Les regarder faisait trémuler mon cœur
Devant eux, je devenais tout hébété.
Pour tout l’or du monde, je n’aurais cédé
Le privilège d’une telle richesse.
Nul ne pouvait me forcer à délaisser
Mes doux amours suscitant mes ivresses.
Pourtant, un à un, ils se sont éloignés,
M’abandonnant, triste, avec mes utopies.
Peut-être, je n’ai pas su les éloigner
De ces sombres traquenards… sans thérapie.
Aujourd’hui, je pleure dans ma solitude,
Je n’ai plus que de froides photographies,
Que je considère avec béatitude
Tristes images de mon autobiographie.
Vous qui me lisez, ne rêvez surtout plus,
Un jour, vos sublimes enfants vous quitteront.
Vous vous sentirez à tout jamais exclus
Avec le sentiment d’un bien triste affront.
Écrit par Daniel LEFEBVRE
03.09.2022
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