la vitesse de ce vent
n’est pas une caresse
elle souffle en hurlements
sur la terre qui paresse
la vitesse de ce vent
soulève pour passer
des buissons de genêts
comme insectes bourdonnants
le flot de ses rafales
sur l’herbe desséchée
ralentit puis s’affale
sous la lance des pompiers
son souffle est saccadé
il ne parle plus aux flammes
qu’il aimait attisé
son délire s’est calmé
et c’est en gémissant
que se couche ce vent
écoutons-le s’enfuir
sur la route des soupirs
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Geneviève