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SANS FAIRE DE CATÉGORIES.
Comme ce printemps, triste...
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Il m'arrive de m'inspirer, d'une bruine, d'un orage bruyant
D'un regard triste, d'un rire joyeux, d'un inopiné vent
D'une fille chagrinée sur le vieux pont du temps
D'innocents enfants jouant dans le parc adjacent.
Il m'arrive de m'inspirer de mes diverses lectures
De mes documentations variées, sur la culture
De mes amours défuntes, de mes souffrances
Des amitiés tissées dans la sincère confiance.
Il m'arrive de m'inspirer de la xénophobie et la misère
Des guerres qui ravagent notre bien-aimée la terre
Des calamités dévastatrices combien meurtrières
De la nature victime des obsessions pécuniaires.
Il m'arrive de m'inspirer de l'histoire universelle
Des épopées, des anciennes civilisations plurielles
De la chanson de Roland, celui-ci preux chevalier
D'Antar* égal au suscité dans ses exploits guerriers.
Il m'arrive de m'inspirer de ma muse éternelle
Du lac Bisten de Creutzwald*, des chênes hautains
De Nîmes, d'Arles la ville romaine de Contantin
De la méditerranée ; mer nourricière et belle.
Il m'arrive de m'inspirer des insectes et oiseaux
Des abeilles, cigales, papillons, frelons, coccinellesÂ
Des geais, rossignols, mésanges et merles rebelles
Des cirrus,cumulus, stratus et du ciel le plus haut.
Il m'arrive de m'inspirer des déserts des diverses contrées
De leurs endémiques locataires scorpions et scarabées
De la savane des lions, guépards, léopards, chimpanzés
Du Zambèze, du Nil, des moussons et des alizés.
Il m'arrive de m'inspirer de la fraternité et du partage
Des gens en vacances à travers différents rivages
De la maman qui embrase son enfant le matin
Et cette liberté qui nous tient à coeur nous humains.
Il m'arrive de m'inspirer des charlatans et troubadours
De la princesse qui contemple du haut de tour
Du Fortin où le marquis maltraite ses désarmés serfs
De la forêt contiguë quant au rut, ils s'adonnent les cerfs.
Il m'arrive de m'inspirer des quatre saisons de l'année
Du printemps avec ses pâquerettes et ses muguets
De l'été avec son soleil, les moissons du blé
L'automne avec ses vendanges et l'hiver de sa neige immaculée.
Il m'arrive de m'inspirer de nos vieux et vieilles si fragiles
Du respect qu'on doit leur apporter, étant civils
Des lumières des villes où le néon attire notre attention
Des incivilités, des jalousies, de la haine et la discréditation.
Il m'arrive de m'inspirer de la santé des gens
Aux alités souffrant des maladies chroniques
Des femmes battues dans nos sociétés sadiques
Aux orphelins, aux non scolarisés, aux enfants ignorants.
Il m'arrive de m'inspirer de mon village natal
Du lointain pays, du temps jadis, de la petite école
Du puits où je puisais une eau les heures matinales
Le sourire de ma mère et sa galette dont je raffole.
Il m'arrive de m'inspirer des Amérindiens exterminés
De Géronimo, de Flèche brisée, de Cheval fou, de Renard futé
De Attilla le Hun, de Genséric, d'Alaric, de Harroun Al Rachid*
De Scipion l'africain, de Cléopâtre et de Jugurtha l'intrépide.
Je m'inspire de la larme d'une déchirure amoureuse
De la rose qui s'étiole en silence dans le déni total
Du soleil diurne qui réchauffe la nature silencieuse
De la lune opaline, complice de mes rêveries nocturnales*.
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Tarek........ 19322
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Un morceau d'un long poème de 800 vers soit 200 strophes pour le plaisir du partage.
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Tarek
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1-Antar/ poète et chevalier arabe du 6 ème siècle après J C
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2-Creutzwald/ Localité de la Lorraine aux frontières franco-allemandes du côté de Sarrebruck.
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3-Haroun Al Rachid/ souverain Abasside ( Calife) de la 2 ème moitié du 8 ème siècle après J C.
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