Illusions

De vermeilles traces étoilent le sentier,
Des phares inconnus, sépulcraux et brûlants,
Sillonnent l'arène, en quête du chevalier,
Le parfait paladin parmi les plus gourmands.

Les cycles s'échappent, allongent les soupirs ;
Les vaillants argousins étiolent les flammes,
Le temps d'éparpiller les marmots, les martyrs ;
Les héros se pressent avec pétards et lames.

Aucun ne percera les satanés sillons,
La faim, les caprices, moulinent les exploits,
La réalité rattrape, reprend ses droits.

Ils peuvent remballer médailles et chevrons,
Le seul pouvant saisir le trône confortable,
Est encore et toujours encagé dans sa fable.

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Julien Schricke Spleen et Idéal