Il est des pays que l’on pense sauvages
Celant la Beauté sous le voile des torts
Taisant en le cœur les antiques ramages
Poussés des sommets jusqu’au tréfonds des ports.
Enfant je foulais leurs océans de pierre
OĂą pousse la fleur pourfendeuse du roc
Le pas résolu sous la racine fière
Qui sabre le sec tel l’infrangible soc.
J’admirais leurs yeux tantôt clairs tantôt sombres
Aux cieux s’abreuvant des supérieurs écarts
Miroirs fascinants sur les subtiles ombres
Que tend le souris en d’ultimes remparts…
Plus tard je devais au-delĂ de ces mines
Brûler mon regard sur leurs monts enneigés
Feux contant les feux embrasant les ravines
Enfers éternels ou paradis piégés…
A.Alloun.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!