Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1934 |
L'homme qui souffre L’homme qui souffre
Je suis seul, tout est noir, dans mon cœur, dans ma vie Il ne reste que le néant, je suis mort ce soir J’ai perdu la raison de croire et je supplie L’Eternel d’abréger mon cruel désespoir !
Je pleure, mon âme est en proie à de grands tourments De ce corps exhale les larmes et les pires douleurs Du passé, une plaie béante ouverte aux sentiments Les plus affreux d’avoir subi tant de malheur !
J’ai le feu dans l’esprit, un volcan de terreur Embrase mes pensées, j’ai peur, cette peur de souffrir Cette angoisse de ne plus connaître le bonheur De ne plus aimer, être aimé, plus d’avenir !
J’ai mal, mal de mes mots, des mots à mots, des maux Qui naissent dans ma tête, je délire, mais c’est beau ! Un ouragan traverse mon esprit, folie Et néant, je divague dans la mélancolie.
Mon âme est un torrent de doutes et de tourments Le chaos à l’état pur, je n’ai plus par moment De raison. Je crie dans le noir, j’appelle la mort La camarde n’entend pas et me laisse à mon sort.
La nuit, dans mes cauchemars, je vois ce grand vautour Qui étend sur moi, ses ailes noires et sans détour Il me broie le cœur. Je me réveille le matin Dégoulinant de sueur, de mes bas instincts !
J’ai le corps en douleur, un mal qui me détruit Il me ronge, me mange comme la vermine Je sens venir la mort, elle veut ma vie, la nuit Elle me lacère de ses griffes la poitrine.
La bête de malheur me regarde, ses crocs mordants Ma chair, je n’ai plus la force de réagir Je suis une plaie, un amas dégoulinant De pourriture, je n’ai plus envie de souffrir !
La bête sourit avec un rictus de plaisir Cà lui plaît de voir mon calvaire, elle va gagner S’offrir le plus grand des mets, mon âme, son désir Assouvir sa vengeance, je suis un damné !
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