Un petit pont de bois
Sentit le désarroi
Quand soudain par hasard
Une famille lézard
Envahit le ponton
Sans autorisation
Glissant sous la lumière
Rapides comme l’éclair
Ils connaissaient l’ivresse
D’une chaleur accablante
Et couraient sans cesse
Surgissant dans les planches
Chacun sait où il va
Et traverse sous mes pas
Mais où mettre les pieds
Au milieu d’une armée
qui bien que cuirassée
est désorganisée
mais provoque l’arrêt
d'un promeneur étonné
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Geneviève