Le pâtre provençal.
Si jamais j’avais cette aubaine
Te rencontrer sans rendez-vous
Mon grand amour, je te l’avoue
Disait le pâtre avec peine.
Étant seul dans le pâturage
Le chien l’abri de mes ouailles
J’entends le mulet ses sonnailles.
Chaque quinzaine venant du village.
Sur le flanc de la montagne
Des yeux, je garde mon troupeau.
Mes oreilles savourent le pipeau.
Dans les buissons près de la fagne
Mais le cœur, jamais, ne s’arrête.
De penser Ă toi joli minois
Oh oui, j’ai tant rêvé de toi.
Moi le berger, toi stephanette.
En retard, le mulet l’accompagne.
La fille du maître en personne
Venue voir la flore et la faune
Toute rose à l’air des montagnes.
Comme tu dois t’ennuyer tout seul
Que fais-tu, a quoi tu t’intéresses ?
J’ai failli dire à toi ma maîtresse.
J’ai menti pour qu'elle ne m’en veule.
Le jour, c’est la vie des êtres.
La nuit, c’est la vie des choses.
Sur mon Ă©paule, elle se repose.
Sous la claire lune des astres.
Douadi le 15/04/2021 ( T.D.R )