Je suis né et j'ai grandi sur le plateau picard, à la campagne.
Oui, la grande culture.
Mais que sentait bon la terre fraîchement labourée.
Qu'étaient beaux les champs de colzas en fleur au printemps et les blés et l'orge ondulant comme la mer sous la brise de beau temps. avec de temps en temps, les coquelicots et la chicorée qui pointillaient les champs de rouge ou de bleu.
Qu'elle était charmante l'alouette des champs qui se perdait comme un point minuscule dans le ciel bleu alors qu'on l'entendait toujours aussi nettement.
Des petites ondulations charmantes, des petits bois sertis dans les champs, où on allait cueillir muguet et jacinthes au printemps.
Rivières actives et étangs calmes où il faisait bon non seulement pêcher, mais découvrir la nature.
Souvenirs inoubliables d'une jeunesse passée en communion avec le Terroir.
Merci d'avoir ravivé ces si doux souvenirs
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)