Entre terre et mer

Quand la mer a ses humeurs, l’onde se fracasse
Sur les falaises de craie, creuse des crevasses
Rogne la roche de ses vagues carnivores
La terre ressent les piques du matador

Le vent apporte sur la côte, les embruns
Qui se meurent desséchés sur les rochers bruns
La flore sauvage résiste à leurs assauts
Gouttelettes d’eau venant des fonds abyssaux

Quant au phare, il résiste impassible aux marées
Qui s’écrasent en lourds boulets désemparés
Et se dresse fièrement face à l’océan

Les éléments s'acharnent à en perdre haleine
Au large, on peut entendre le chant des baleines
Les marins et les vaisseaux ont le cœur vaillant !