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La mort de César. César a refusé de voir Les mécontents et les présages, Obnubilé par son devoir Il en dédaigna leurs messages
Qui lui signalaient le complot, Les nobles voulaient être maîtres Mais cet espoir était forclos Car César les envoyaient paître.
Il fut despote bienveillant, Hélas aux yeux de la noblesse Il devint vite un grand tyran Qu'ils voulaient chasser sans faiblesse.
Ces comploteurs, tous conjurés Furent nombreux à bien s'entendre Sans être bien considérés, Pour eux, la plèbe n'est pas tendre.
Ces prétentieux dans leur bassesse Devinrent tous des assassins Qui le frappèrent avec ivresse, Se conduisant en argousins.
Quarante-quatre ans avant notre ère* César pénétrant au sénat, Des magistrats, tous se levèrent Itou, les plus vieux des magnats.
Métellus donna le signal Lors, les conjurés se jetèrent Sur César qui resta martial, Impitoyables ils l'agressèrent.
Il fut percé de vingt-trois coups En regardant ses adversaires; Mais quand Brutus perça son cou*** César alors ne put se taire
Et lui dit: "toi aussi mon fils, Enfin il se couvrit la face, Dans un geste fort puéril Mais qui n'avait rien de cocasse.
Son corps poussé au piédestal De la statue du grand Pompée En marbre blanc monumental Ceci met fin à mon épopée.****
*44 avant notre ère. Le jour des ides de mars (15 mars) **Brutus ,neveux de Caton que César considérait comme son fils adoptif. ***Le coup de Brutus fut porté à l'aine de César et non au cou, que j'ai choisi à cause de la rime. ( sans coup férir mais pour vous faire rire.) **** long poème et plus tard parfois récit en prose. Le peuple romain et le sénat donnèrent son nom de famille, Julius, au mois de juillet qui nous est resté.
Ce témoignage s'appuie sur les propos de Plutarque, historien grec né Entre 45 et 50 ans de notre ère
Capricorne, le 2/12/2020
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