Souvent sur la colline, menant vers la vallée
Aux pourpres du soir, mes yeux hagards se promènent.
Enfui dans l’asile de mes pensées aillées
Une rêverie me balança dans l’arène.

Comblé par le silence, retrouvant la raison
Des émois surgissent enchantant ma passion.
Comparés aux reflets lumineux de saison
Qui jaillissent du fond du lac vers son amont.

Le vent du soir fait vibrer les eaux sur la rive.
Ou des amateurs lançaient leurs vains hameçons
Vers l’horizon, se dessine une toile vive.
Que l’artiste S’adonne aux détails ravissants.

Mon rêve s’envole au-delà du coucher.
Dessus le déclin, et ses couleurs vespérales
Éveillant de tendres émotions alléchées
Puis s’éclipsent dans une atmosphère amicale.

ziriab le 24/11/2020