Trop souvent pleurera l'automne.
Certains jours, trop souvent, pleurera l'automne
Pareillement, je ne saurai m'en consoler ;
Ni attraper ces feuilles qui tourbillonnent
Qui mettent l'arbre à nu , désolé, dépouillé.
Ainsi va la vie, où les temps sont incertains :
D'une beauté mature et d'un éclat rasant ;
Entre l'aube et le soir, leur lumineux déclin
Jouera avec les ombres en s'appauvrissant.
Pour autant, tes pieds joueurs fouleront cet or,
Ces jolies feuilles mordorées et périssables ;
Ta belle insouciance en oubliera leur mort
Le cycle des saisons est incontournable.
Des rigueurs à venir, tu n'est pas impatient :
Les roses de givre, élégance de noël ;
L'inéluctable hiver enfantera des printemps
La joie des fontaines annonçant l'essentiel.
Certains jours, trop souvent, pleurera l'automne
Pareillement, je ne saurai m'en consoler ;
Ni attraper ces feuilles qui tourbillonnent
Qui mettent l'arbre à nu , désolé, dépouillé.
Ces jolies feuilles mordorées et périssables ;
Ta belle insouciance en oubliera leur mort...
L'inéluctable hiver enfantera des printemps !
Pierre WATTEBLED- le 22 septembre 2020.
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