Qu’on nous prescrive enfin la pilule du bonheur !
Ne me faites pas croire qu’elle n’existe pas…
J’en connais qui la prennent. Ne soyez pas menteurs !
J’en connais qui la prennent et qui ne mentent pas.
Je peux très bien comprendre qu’il vous faut faire un choix
Qui doit ĂŞtre cruel, tant nous sommes nombreux.
Mais un peu de bon sens ne suffirait-il pas
A apprécier l’urgence de ces multiples vœux ?
Vous pourriez, sans attendre, en faire profiter
Ceux qui souffrent au point d’en perdre la raison.
Cela m’apparaît comme la vraie priorité.
Quant à nous, nous pourrons patienter la saison…
Vous dites qu’on est fous et qu’il nous faut nous taire !
Que le bonheur se paie ! Qu’on n’a pas les moyens !
Vous dites des horreurs ! Vous méritez l’enfer !
Votre sacrée pilule n’aura servi à rien…
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Calou