Paris j’arrive Certain que chez toi on m’attend Depuis toujours depuis longtemps Pour m’apporter des joies et puis surtout la gloire Cette fortune que j’attends J’arrive Paris j’arrive Vers tant de lendemains qui chantent Vers tant de choses qui me tentent Des bonheurs si fous des valeurs ardentes Je vais aussi vers des attentes Trop lentes
Me voilà seul soudain trimbalant ma valise Vers cet autre voyage aux portes du retour Sans rien pour enchanter sans faveur ni surprise Avec mon pauvre cœur tout seul et sans mourir J’entends les quolibets les moqueries sournoises Les sarcasmes perfides et les bruits des jaloux Les plaintes hypocrites les visages qui toisent Celui qui s’en revient sans airs de manitou