L’alezan
Blonde allégorie
Dans la brume légère
Les marécages
N’ont laissé sur toi que mystère
Ta robe est ruisselante d’or
Tandis que l’allume
L’aurore
Teintant la brume
Ta douce fragilité
A peine se dégage-t-elle
De la verdeur éthérée
Des longues vapeurs d’eau calme
A peine plus que lueur opaline
En ta diaphane transparence
Ton col frissonne et s’incline
Dans la brumeuse Ă©vanescence
Hors quelques longs jaillissements
D’opale
Qu’efface le brouillard lent
Tu n’es guère plus qu’une illusion d’or pâle
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