Des milliards de milliards d’étoiles qui s’allument,
Bien des points lumineux Ă la toile assombrie
Déjà n’existent plus, nocturnes éclaircies
S’offrent pourtant à nous, pour éclairer nos brumes !
L’embellie de lumière installée nous regarde,
Mystères et grandeurs s’imaginent la bas,
Dans la constellation de la lyre, VĂ©ga,
Se glisse lentement Ă ma vision hagarde.
L'étoile a t'elle une âme, à la voûte céleste
Quel esprit supérieur sait ce qu’il est vraiment,
Troublée d’ immensité de tout ce firmament
Quelle est la vérité, serait-elle funeste ...?
Si Véga se charmait de poésie lunaire,
Que sa lyre chantait pour apaiser les maux,
Lors, entendrions nous cette note Ă l'Ă©cho
Se lovant au tempo d’unisson salutaire !
C’est toujours du "chaos" que naît toute lumière,
Quand celui-ci vous plonge oĂą tout est si obscur,
Permettrait-il ainsi d’en retrouver l’azur
Dans une aube sereine où la psyché s’éclaire !
Que sommes-nous vraiment … sinon ce point infime,
Ce rien, ce tout qui meurt, qui renaît simplement...
Dans l’optique quantique où l’errance est tourment
N’est-il qu’un infini de lumière sublime ?
30 JUIN 2019
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid