Plume de platine Inscrit le: 24/3/2016 De: De Breizh dite Izel Envois: 2240 |
Être aimé 14 février , une mauvaise nouvelle me parvient. Depuis, ici on fait avec. Je vous dédis ce poème, Belle Maman, mais Seconde Maman, vraie, dans lequel je montre un gendre et deux générations de femmes dans une relation de grande complicité avec vous, l’Être aimé.
" Chambre, lors de la mise en vente de votre maison :
Les cadres ont marqué, Sur tous les murs dénudés, Vos amours passées...
"
Être aimé
Solide est notre jeu, et le tien et le mien, Même vers l’andropause ; Accords, plus que parfaits, nourrissent notre lien, Aux rayons de fructose.
Un peu cartomancienne, l’avenir tu peux voir : Tarots en apodose. Quant à nos tête-à -tête, et le jour et le soir, C’est une apothéose.
Toi ! Petite ouvrière, au travail laborieux, Dont la présence impose, Avec tes blonds cheveux qui ciment tes yeux bleus, T’es fraîche comme une rose.
Toujours de bonne humeur, œuvrant au nid douillet, Ta porte n’est jamais close. Être sans jugement, à l’écoute, aux aguets, Tu calmes nos névroses.
Vie difficile et dure, mais bougonne au grand cœur, Tu nous souris et causes ; Ton rire inimitable, ta beauté intérieure, Dans ton décor composent :
Grande compréhension, magnifique réconfort Pour de nombreuses choses.
Telle une gardienne d’écluse, guettant au petit port, En la brume de pluviôse, Quand me lançait : "C’est toi ! Qui débauche ma fille !…"
…A l’aune de ta prose, Il fait bien moultes ans, plus deux ou trois broutilles, Que je n’en ai la dose.
Je suis triste, aujourd’hui, en voyant ta maison, Je pleure, tu nous hypnoses. Et je laisse couler toutes mes émotions, Auprès filles moroses.
Las ! LÃ , Seconde Maman, les filles te diront : Ci, Fernande, tu reposes...
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