Ces désirs que l'on cache sous le bras
Comme un cri qui n'a plus de voix
Ces images qui hantent l'esprit
Qui se coiffent à l'envers du jour
Toi, tu ne les vois pas et pourtant
Tous les jours ils me tiennent par la main
De leurs grandes voiles gonflées
Et pourtant, ce sont des étrangers
Tous ces désirs qui font jaillir
Une langue dont je parle peu
Qui me font vivre au-delÃ
De ce que peuvent voir mes yeux
Toi, tu ne les vois pas et pourtant,
Ils inversent, seuls, les heures
De mes jours et de mes nuits
Pendant que toi, tu rêves
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sylvianni