Merci à tous et toutes

Guy



Dans le temps on montait des châteaux sur la plage
On était abonné au grand Club de Mikey
Quand nos parents enfin voyaient en badinage
Ce moment de repos qu’ils avaient bien gagné.

Le cinéma, jadis, venait jusqu’au village
Se produire au bistrot qu’il fallait installer
En salle où le tabac estompait par nuages
Les films projetés sur un drap accroché.

Dans le temps on avait, quand on contait fleurette
Que pétale à trier sur une pâquerette
Quand la meule de foin devenait providence
Lorsque l’amour était poème en évidence.

Aujourd’hui, il n’est plus qu’un maigre pissenlit
Unique survivant dans les cours des cités
Pour nous accompagner lorsque prenait l’envie
De se montrer galant pour un minois aimé.

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