LA PORTE D’À CÔTÉ

La porte d’à côté
Cèle bien du mystère

La porte d’à côté
Elle est toujours fermée
De la face cachée
Par le haut mur de lierre
Est-il d’autres repaires
Bien malin qui le sait
La porte d’à côté
Personne n’a la clef

Orphelin de Morphée
Je vais au-devant d’elle
J’en caresse le chêne
Et le fer qui la scelle
J’écoute à travers bois
Les murmures imagés
Je pressens les clairières
Les papillons dorés
Le chant d’eau sur la pierre
Le vent dans les roseaux
Les prés et la ramure
Le concert des oiseaux
Et pour que cela dure
J’ai pu imaginer
En discrète présence
Les fées, les oréades
Faunes et animaux
La lyre et les flutiaux
Chuchotements et rires
Qui filtrent de la sylve
Entre deux pas de danse
La porte d’à côté
Me fait des confidences

La porte d’à côté
Un jour je l’ouvrirai

Parceval