Les chemins d’Antoine
Les ai tous essayés, tes chemins se ressemblent
Connais-tu le sentier oĂą pas un roc ne tremble ?
Un temps j'avais voulu parcourir celui-lĂ
OĂą l'on pouvait marcher sans craindre les faux pas
Et prendre du plaisir Ă cheminer ensemble
Mais quels sont tes chemins, ces rocailleux sentiers ?
Que sont-ils devenus, tous ceux dont le métier
Était de les changer en routes carrossables ?
Ont-ils tous disparus, n’en sont-ils plus capables ?
Étaient-ils pour ces hommes de trop durs chantiers ?
Que te dire Tony, je ne vois ni chemin
Ni le moindre signal indiquant pour demain
Au grand jour le meilleur des sentiers qui serpentent
Sans risquer de tomber dans leur très forte pente
Sans l’aide d’un ami qui te tient par la main
Voilà pourquoi, Tony, j’ai voulu m’arrêter
Écrire en poésie l’horizon, le chanter
Si ça te fait plaisir, même la Madelon
Je saurais le jouer sans l’aide d’un bâton
Les trous d’harmonica n’ont pas d’aspérité
Keraban 13/05/2020
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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