Le signe calligraphiant est la béance du néant

Un suspens
Une grâce en attente
Une respiration discontinue
Un abandonnement

Ou le simple signe d’un mot écrit
D’un souffle figé et vain
Qui transcende son cri
Et menace d’un chant oublié

Serait-ce le mot de la mort

Un groupe de passants enlace le vide
Du corps sans vivacité
De l’homme qui restera éveillé toute l’année
Laissant les yeux glissant dans au lointain regard

Ou ce manque qui ponctue un non-sens
La sénescence signe une mutation
Ce silence serait un lieu
Du lieu prégnant peignant l’âme

Latence de l’ailleurs d’ici
Tout est figé dans la matière
Accueille de l’écueil du néant //