Mes nuits blanches,

A travers les persiennes
J’observe l’amère
L’amère et ses déserts
D’envers et de travers

Les jours relancent sans cesse
Ces chimères qui me bercent
Me bercent et veillent comme une trêve
Sur la fin de mes rêves

De mes nuits blanches
Il me faut m’enfuir
Pour ne pas me nourrir
De l’ennui de ce monde qui vacille

A travers les nouvelles
J’écoute le vent
Le vent et ses contretemps
D’antan et de maintenant

Les caresses de tes sourires
Apaisent mes peines
Mes peines en jachères
Et celles à venir

Puisque la terre est ronde
Pas de risque d’en perdre le fil
Suffit qu’enfin j’oublie

Mes …nuits blanches …

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