C’est étrange,
Cette guerre réduite au silence,
Cette troisième guerre mondiale.
Les canons sont restés dans les hangars militaires.
Jamais le ciel n’a été aussi bleu,
Envolé, son voile de pollution,
Seuls les oiseaux patrouillent dans ce bleu azur.
Pourtant, tout le monde est au front, infirmières,
Pompiers, gendarmes, éboueurs, caissières
Et bien d’autres.
Évidement, des réfractaires
Font de la résistance et sortent dans les rues.
Pourtant interdites.
L’ennemi à combattre ?
Ce minuscule et invisible virus
Mais qui, sans pitié tuent.
Seuls, au bout de leur caméscope
Les scientifiques, ont fait connaissance avec cet intrus.
L’ennemi numéro un.
Celui contre lequel
Nous nous battons, avec nos propres et dérisoires armes :
Des gants plastiques et des masques.

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»