Un cliché me tend ses yeux
L'attention d'une hypotypose
Où le corps s'éternise
À des rendez-vous substantiels.
Ce reflet qui mange les cieux
Les jours sans sels infus
Qui est un visage, qui est un lieu
C'est peut-être l'autre qui rêve
À l'herbe du silence.
Je me répands, entre parenthèses
Sur le carré de l'hypoténuse
Au bord de la mer
Mes poumons interchangeables
Avec l'horizon de papier
Où je crois être, sans rire vécu.
L'autre se lève d'un pesant tiers
Écrasant une larme d'or
Au fait de sa mémoire diurne.
Je jette des mots d'astre factice
En vaporeux chemin, emprunté
Suivant les crânes enivrés
Des moutons électriques.
À l'intérieur, l'autre repasse
Les remembrances rétiniennes
Au miroitement des sens.
Je suis en retard sur septembre
Dans ce café où meurent les notes
D'une symphonie apocryphe.
Mes mots germent d'une hamada
Sans la peine d'une compagne
Avec un rail de poésie
Où sur la plage d'un rébus.
L'autre pose une pensée et sourit
Au soleil traversant les bois
Dans l'émotionnel transitoire.
Et, sur le trottoir, les chats s'entent
Pour enfreindre la loi de la genèse
Lorsque je sors de la raison.
L'autre devient le fils conducteur
Aimant les étoiles et les voix.
Je ferme les yeux du miroir
Un avion tombe de ma main
Qui endort les araignées.
Mon pouls ralentit pour tourner
Vers l'autre qui remonte la pente
Qui mène au semblant funèbre
D'une cérémonie incompréhensible.
L'autre siffle, le train s'envole
Mesurer les effets de sol
Palpitant au-delà des pupilles.
L'autre est donc destination
Sur l'asphalte des émotions.
Je franchis le seuil de l'audible
Avec la passion dans un vers d'eau
M'allongeant sur le sable du temps
Face à l'échelle de Jacob.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...