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Muses et séraphins. Je veux depuis longtemps rédiger un poème Qui serait le plus beau qu’on n’ait jamais écrit, Plus doux qu’une chanson, plus fort que tous nos cris, Qu’importe le sujet et qu’importe son thème.
Pour l’instant je suis coi, ma plume est en carême, Ma muse m’a laissé, me voilà donc proscrit, Je n’écris rien de bon, même pas en sanscrit, C’est mon dernier quatrain avec son vers huitième.
Puis le premier tercet fait apparition En ce petit sonnet qui fait sédition A tous les aléas de ma littérature.
Et ce douzième vers annonce bien la fin De cette poésie avec ma signature, Ma muse est revenue vers son cher séraphin.
Capricorne, le 17/10/2019
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