(Avant que toutes ces choses agréables disparaissent, avant cette protestation contre la déforestation de l'Amazonie, le massacre d'un nouveau beau paysage, avant le prochain COP j'ai eu beaucoup de peine de voir les choses qui vont après arriver. En voilà fut le ministère de ma muse)

À tous ces insensés terriens
Étrangement souvent raisonnables
je fais vibrer la corde sensible.

L'histoire n'est pas une pure fable
Vos bévues passées au crible
La perte paraît inévitable.

Demain le réveil serait pénible.
La chose est prévisible.
Le danger évolue, c'est indéniable.

Bientôt, l'eau dans un pays d'avals
Serait le mobile de faire une nouvelle guerre.

Qu'on le veuille ou non
Ce n'est pas un droit canon
De chaînon en chaînon
On se perd en dédale d'idées
Sans trouver l'origine.

Cela dépasse tout ce qu'on imagine
Imaginez très bien la scène.
Nos idées vertes sont en train de devenir vieilles.

Sous peu écoproduits, écopastilles et écotaxes
Ne feraient pas merveille
Sur nos impressions de la veille.

Il est étrange avec lyrisme
Que l'odeur du thym, de la sarriette,
le parfum du chèvrefeuille, des citronniers
Après le cas serait anéanti
Jusqu'au dernier.

Écoutez de tout vos oreilles
Un optimiste moins béat
Veut nous la faire à l'oseille.
Il n'y aurait plus de saison,
On ira plus aux champignons.

C'est agréable au possible
La menace imminente
Ne se donnait pourtant
Ne s'otait d'une manière capricieuse.