Tanguant sur les houles des convulsions
Nous flottons sur la mer des silences
Ô naufragés dans les tourbillons
Le cœur offre une grève de résistance

Dans nos poitrines s’étouffent les vents
Délivrant les vagues des souffrances
Les soupirs et rauques sanglots
Brisent les murs des silences

Faisons des plages des pages
Dans les tempêtes des pénitences
Emargeons sur les rivages
A l’encre de larmes sur les rivages

Dans les mains des pans de glaise
Nous grimpons à travers la brume
Dans l’éclair des foudres nous cherchons des braises
Cuisant un encrier d’argile pour nos plumes

Sur les falaises nous gravons des signes
Sur les parois dantesques
Que les rayons de lune soulignent
Peignant sur les flancs une fresque

Caressée par les brises de nos bohèmes
Dans nos rêves romanesques
Avec le cœur rouge diadème
Peignant une aurore dans le ciel du poème

rivedusoleil
12/4/2017

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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